Séjour CulturAmérica en terminale

Séjour CulturAmérica en terminale

Par NATHALIE GOLFIN, publié le dimanche 1 novembre 2015 21:43 - Mis à jour le mardi 3 novembre 2015 23:43

Ce séjour CulturAmérica s'est déroulé en octobre 2015 avec les TL1 et les TLVA.

Les élèves ont écrit des articles à la manière de journalistes pour rendre compte de leur séjour.

Article 1 : Documentaire « Noche herida » (par Alicia et Elodie)

Le premier film que nous avons pu regarder dans le cadre de ce 24e festival de Biarritz Amérique Latine, au casino « Barrière », est un film documentaire tourné en Colombie, s'intitulant « Noche herida », qui fut réalisé par Nicolás Rincón Gille en 2015.

Au fil des images, nous avons découvert le quotidien de Blanca, campagnarde déplacée aux abords de Bogotá par la violence des paramilitaires, pilier d’une famille squelettique, et s’occupant de trois petits-fils qu’elle tente désespérément d’arracher à un trop prévisible destin de délinquance. Dans ce film, un arrière-plan très fort de la violence en Colombie s'est tout de suite installé, en même temps que l'expression de la souffrance et de la peur de la grand-mère, face à cette situation quasi ingérable.

Suite à la projection de ce film s'est déroulée une entrevue avec le réalisateur, moment au cours duquel, nous et les autres spectateurs, avons pu poser d'éventuelles questions, et où celui-ci a pu nous expliquer comment s'était passé le tournage : en effet, avant d'allumer la caméra et de commencer à filmer, il a fallu qu'il passe du temps avec Blanca et ses proches, afin d'établir un lien de confiance, nécessaire à la fluidité, et à la magie du tournage. Durant cette entrevue, plusieurs personnes se sont exprimées, dont une jeune femme originaire de Colombie, qui fit un témoignage très émouvant et fut applaudie ensuite. 

Ce film, marquant, reste en mémoire car c'est toute la misère et la souffrance d'un pays qu'il dénonce, face à tant de violences engendrées par la guerre. Nous avons beaucoup aimé la simplicité du tournage, et le fait qu'il n'y ait pas eu de scénario prédéfini, face à cette réalité, présentée comme « crue ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article 2 : Rencontre avec un grand auteur argentin : Luis Sepúlveda (par Marine et Manon)

Avant de le rencontrer nous sommes allés voir une exposition de ses livres. Le soir d'après en étant au restaurant le Red Café, Mme Cuyaubère qui l’aperçoit dans la rue, tout de suite un groupe d'élève lui a couru après pour lui demander une photo et un autographe. Le vendredi matin une conférence était organisée avec lui durant laquelle nous n'avons malheureusement pas tout compris car elle était entièrement en espagnol, suite à cette conférence pour les personnes qui le souhaitaient il y a eu une séance de dédicace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article 3 : Le Musée Guggenheim (par Johanna F., Marie-Amandine et Tessa)

Durant notre voyage, nous avons notamment visité l'impressionnant musée Guggenheim à Bilbao qui, construit en seulement 4 ans de 1993 à 1997 est une véritable œuvre d'art architecturale. En effet, son créateur Frank Gehry a imaginé un bâtiment fait de 30000 plaques de titane s'emboîtant à la façon d'écailles de poissons. Ainsi le musée change d'apparence en fonction de la luminosité, se transformant les jours de beau temps en un rayonnant et imposant bâtiment paraissant être fait d'or. Ce musée rappelant un côté industriel en allusion au passé de la ville dans laquelle il se trouve est fait de sorte que toutes les conditions soient respectées pour y accueillir de multiples expositions aussi bien temporaires que permanentes comme « Mamá » l'araignée de Louise Bourgeois ou les immenses structures en acier de Richard Serra. Le Guggenheim est donc un endroit à voir si vous passez par Bilbao, que vous soyez experts ou amateurs d'art !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article 4 : Film/Documentaire « Juan y Lou » de Harold Deluermoz (par Margaux et Emilie)

Le vendredi 2 octobre nous sommes allés voir un deuxième documentaire réalisé par un jeune Français, Harold Deluermoz, qui en 2012 part effectuer un master de cinéma documentaire à la Universidad del Cine de Buenos Aires dont il vient d'être diplômé. « Juan y Lou » est son premier long-métrage documentaire.

Ce film raconte l’histoire de Lou, une jeune étudiante Française, qui part à Buenos Aires pour changer d’air, voir ce qu’il y a ailleurs de chez elle ; et de Juan qui habite sur place mais qui est issu des rues et des quartiers pauvres. La première scène est rythmée par sa voix où il explique sa vision de la ville et sa situation. Ces deux personnes vivent une histoire qui au début parait très romantique, ils font des projets et refont le monde à leur manière mais qui, au fil du film, se révèle parfois violente. Lou doit partir pendant les vacances, elle laisse le choix à Juan de la suivre où de rester dans la rue, ce dernier choisit de rester à Buenos Aires mettant fin à leur relation.

À la fin du documentaire nous avons pu prendre le micro pour poser des questions, tout d’abord sur les deux protagonistes. Harold Deluermoz a rencontré Lou dans sa ville par un ami commun, il a ensuite rencontré Juan lors de son voyage à Buenos Aires. Quand le couple s’est séparé il a essayé d’aider Juan à se remettre sur pied car sans l’aide de Lou il se retrouve encore une fois sans logement. Malheureusement, malgré tout les essais Juan ne résiste pas et retourne vivre de mendicité. Nous avons pu également savoir comment Harold Deluermoz a composé son film et pourquoi il l’a fait, il ne voulait pas se concentrer sur la misère des personnes vivant dans ces quartiers mais plus sur les rêves et l’histoire émouvante des deux personnages.

De tout cela nous en retirons une très bonne impression de la part du réalisateur qui était très ouvert à nos questions et également heureux de les recevoir. Il a même accepté de continuer de nous répondre sur la terrasse du casino par manque de temps dans la salle. C’était un film très émouvant et avec un beau message derrière, nous le recommandons pour tous les cinéphiles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article 5 : Le Red Café (par Léa et Fanny)

Lors de notre séjour à Biarritz, nous avons pris la totalité de nos repas au Red Café, situé à peine à trois minutes à pied de l'endroit où se déroulait le Festival. C'est dans ce très beau bar/restaurant que le gérant des lieux ainsi que toute son équipe nous ont superbement bien accueillis et également très bien nourris. En effet, les repas étaient très appétissants et copieux. Ce bar est également un lieu très convivial où la bonne ambiance est au rendez-vous ! Et c'est avec toute notre énergie (et tous nos poumons) que nous avons participé à cette bonne ambiance lors de la soirée tapas de jeudi soir devant le match de rugby France/Canada, match bien évidemment remporté par la France et grâce auquel nous avons pu tester nos cordes vocales en soutenant les bleus et en chantant la Marseillaise ! Comme vous pouvez tous l'imaginer, énorme ambiance au Red Café ! Nous avons passé une superbe soirée et nous pouvons donc dire que l'équipe du Red Café a entièrement participé à la réussite de ce séjour. Un GRAND merci à eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article 6 : La Résidence du Grand Large (Par Déborah et Johanna M.)

Durant notre voyage à Biarritz, nous avons séjourné dans un hôtel qui s'appelle « Le Grand Large » 3 étoiles. Situé en face de l'Océan Atlantique, nous avions quand même vue sur la ville.

La classe était donc partagé en plusieurs groupes de 6/4/3/2 voire même 1 pour le cas exceptionnel du seul garçon présent. Les chambres étaient composées d'une pièce de séjour et d'une cuisine complètement équipée ; d'une salle de bain avec toilettes séparés ; et de plusieurs chambres. Nous prenions notre petit déjeuner au rez-de-chaussée à la cafétéria avec buffet à volonté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques photos supplémentaires :